Ennoïa.
Manuscrit original de 18 feuillets (titre + 17 ff. numérotés), in 4°, contrecollés dans un album relié, bradel de papier marbré, dos muet. Ce texte qui présente de très nombreuses ratures, corrections, ajouts ou suppressions, est signé d’André Lebey, qui indique qu’il fut rédigé du 20 au 23 mai 1895 et du 25 au 27 septembre 1896.
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Ce texte est paru dans la revue Le Centaure : recueil trimestriel de littérature et d’Art. Paris 1896, tome I et II ; revue symboliste fondée par André Gide, Pierre Louÿs, Paul Valéry, Jean de Tinan, André Lebey, André-Ferdinand Hérold, Henri de Régnier et Henry Albert. Ces deux numéros sont les seuls parus. André Lebey n’avait alors que 18-19 ans et collaborait déjà à la Plume ; son Ennoïa est dédicacé “à Ferdinand Hérold”. Par la suite, en 1909, André Lebey va devenir un franc-maçon célèbre (loge Victor Hugo ; Vice Président du Conseil de l’Ordre de 1913 à 1919, Grand Orateur du Collège des Rites), adhérer au socialisme et être le rédacteur en chef de la Revue Socialiste de 1910 à 1914, puis devenir député, éditer des ouvrages historiques, sur la Franc-Maçonnerie, de souvenirs, etc. Beau témoignage de ses premiers essais de littérature, en bel état à part la coiffe supérieure usée. Lors de ses études, il avait suivi des cours en compagnie de Fabre des Essarts et de René Guénon. Poète, historien et essayiste, il va publier une bonne quarantaine de titres.
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