La Rose sur le Mur. Poème à deux voix.
Paris, Stock (Lyon, imprimerie A. Geneste), 1904 ; petit in-8° (185 mm), demi-veau marbré à coins, dos lisse à décor en long de filets fins et pointillés et de fleurons dorés, titre doré, couverture décorée conservée, imprimée en vert-canard sur jaune, tête dorée sur témoins ; 107, [1] pp., [2] ff. blancs.
800.00€
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Edition originale, un des trois exemplaires sur Japon impérial, avant 10 sur vergé de Hollande, seuls grands papiers du tirage de tête ; bel envoi sur la totalité du feuillet de garde “ A mon très cher Gabriel Sarrazin, Maître à penser, maître à écrire, son disciple fervent, en toute humilité. François Dellevaux”. L’ouvrage est dédicacé à Gabriel Sarrazin. Sur le feuillet de garde de la reliure, Gabriel Sarrazin a collé, pliée en quatre, une lettre autographe de François Dellevaux, in-4°, 1p., datée du vendredi 24-2-02 nuit “Mon bon ami, Je vous communique ce manuscrit inédit et confidentiel. Ce n’est pas là, pour moi, une seule oeuvre d’art, un peu de ma vie s’y trouve enclose. C’est pourquoi je vous demande votre amicale discrétion, mais aucunement votre indulgence : votre sincère jugement de poète, seul, m’importe. ...” Magistrat, écrivain, poète, Gabriel Sarrazin est né à Laval en 1853, il décède à Meyzieu en 1935. Après de brillantes études, il passe deux ans en Angleterre où il est très marqué par les poètes anglais qui exerceront une influence durable sur sa personnalité, au point qu’il publiera deux volumes rassemblant une douzaine d’essais sur Keats, Shelley, Swiburne, Walt Whitman, etc. Il va également collaborer avec diverses revues : la Revue Indépendante, La Revue Contemporaine, la Jeune France, le Monde Poétique, la Nouvelle Revue, etc., et va publier Eloge de la Poésie en 1929 ; La Chanson du poète errant, petits poèmes en prose (1911 ; L’Inspirée (1910 ; Les grands poètes romantiques de la Pologne (1906) ; Mémoires d’un automne (1894) ; Vers le monde invisible (1930) ; L’Hymne suprême (1931) ; La Montée (1892) ; etc. Comme le montre le document qui accompagne cet ouvrage, on voit que Gabriel Sarrazin a été une référence pour nombre de poètes qu’il a influencés. François Dellevaux, poète, a reçu le Prix Archon-Despérouses en 1920 et le Prix du Budget en 1934, les deux étant décernés par l’Académie française pour “La Maison des époux” puis “O Muses, accourez, solitaires divines”. Bel exemplaire.
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