Le Livre de Goha le Simple. Illustrations et gravures originales de Henri Le Riche.
Lyon, Association Lyonnaise des Cinquante «La Belle Cordière», 1930 ; in-4 ; plein maroquin Lavallière mosaïqué à grand décor central orientaliste avec feuillage vert foncé, moutarde, vert-lierre, rouge dans un grand losange à bordure moutarde et motif central vert foncé, décor repris dans les quatre coins et en haut et bas du dos, formant un ensemble avec le second plat ; doublure avec un décor en coins de même style et pièce vert-canard, contreplat et première garde de soie feuille morte moire, seconde garde de papier marbré et doré, couverture et dos conservés, tête dorée, gouttière et pied dorés sur témoins, (Mireille Magnin, relieuse lyonnaise), étui bordé moderne ; (8), 310, (2) pp., (1) f. bl., 50 illustrations gravées à l'eau-forte, dont le frontispice et 5 faux-titres en couleurs, 40 têtes de chapitres à mi-page et 4 culs-de-lampe.
3 800.00€
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Édition originale tirée à 90 exemplaires sur vélin pur fil d'Arches, filigrané «La Belle Cordière», dont 50 nominatifs réservés aux membres de l'Association (celui-ci N°32 imprimé pour M. Visseaux) ; exemplaire enrichi d'une suite avec remarques tirée en sanguine, d'une suite en noir des 6 planches en couleurs et du menu du dîner du 30 avril 1931 illustré d'une eau-forte originale de Henri Le Riche, avec une épreuve tirée sur Chine en sanguine. «Quelques œuvres réalisent le miracle de fixer notre pensée malgré le tumulte des heures présentes : Gargantua et Don Quichotte, Jude l'Obscur, les chefs d'œuvre de Stendhal, de Flaubert, de Tolstoï. Goha le Simple est de ces œuvres-là, Goha le Simple réalise ce miracle.[...] Je n'ai compris l'Orient, je ne l'ai vécu que le jour où j'ai lu Goha le Simple» (Octave Mirbeau, dans sa belle préface). Très belle reliure, bien dans l'esprit de ce beau livre de voyage, magistralement illustré par Henri Le Riche (qui a aussi illustré les Nouvelles Asiatiques de Gobineau) et sait parfaitement nous rendre l'ambiance des rues et des palais de ces régions. Né au Caire en 1893, Albert Ades se liera avec Albert Josipovici né à Constantinople en 1892 d'un père roumain ; de cette rencontre naîtra ce livre étonnant, qui raconte la vie quotidienne des Égyptiens sous le régime des Mamelouks dans l'Empire Ottoman. Tous deux disparaîtront fort jeunes, Albert Ades à 28 ans et Albert Josipovici à 46 ans ; ils avaient épousé deux sœurs ! Bel exemplaire.
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