L’Iliade. Traduction nouvelle [par Charles-François Lebrun].
A Paris, Ruault, 1776 ; 3 tomes in-8°, veau raciné de type loup de frêne, dos lisse à faux-nerfs dorés de grecque, fleurons dorés, pièces de titre rouge et de tomaison vert foncé, triple filet doré d'encadrement des plats, filet doré sur les coupes, super-libris doré sur les premiers plats, au centre "Marco Antonio Petit et amiciis" entouré d'une couronne de laurier (reliure de l'époque) ; IV, 260 ; 301 pp. et [1] f. bleu ; 286 pp. et 2 pp. d'Approbation de Privilège datée de 1776 ; trois frontispices dessinés par Charles-Nicolas Cochin fils, gravés par Charles-Etienne Gauchet, en taille-douce.
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Premier tirage de cette édition ; l'Iliade est divisée en 24 chants. Un dialogue, peut-être trouvé par un savant Anglais en Grèce, est imprimé en grec et en traduction française au début du premier tome : il s'agit des 55 pages en chiffres romains qui ne manquent pas d'intérêt. Belle édition, imprimée sur vergé fort, avec quelques petites rousseurs claires éparses. L'ouvrage a fait partie de la bibliothèque de Marc-Antoine Petit (Lyon 1766 - Villeubanne 1811), chirurgien lyonnais qui fut le premier à occuper le poste de chirurgien-major de l'Hôtel-Dieu de Lyon ; Il fut un des maîtres de Xavier Bichat, futur chirurgien célèbre ; Marc-Antoine Petit fut également un important bibliophile. Cette édition est d'abord parue en trois volumes in-8°, comme ici ; elle a ensuite été publiée in-folio, puis en deux volumes. Rare en première édition.
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