Oeuvres. Traduction nouvelle par Tt (Toussaint) Guiraudet.
Paris, Potey, Pochard, (imprimerie de Laran), an VII (1799) ; 9 tomes in-8 (210 mm), cartonnage rigide de papier rose à l’éponge, pièce de titre imprimée au dos, non rogné (reliure strictement d’époque) ; CXVII, [1 bl.], [2], 408 ; 384 ; 403 ; 416 ; 448 ; 455 ; 394 pp., [1] ff. bl. ; 370 pp, [1] ff. bl. ; 524 pp., portrait ovale en frontispice ; 7 planches dans “l’Art de la Guerre”, dont deux dépliantes et 2 doubles.
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Première édition de cette traduction de Toussaint Guiraudet (1754-1804) qui fut représentant d’Alès à l’Assemblée Constituante, préfet sous l’Empire et auteur d’une “Doctrine sur l’impôt” (Ducour 1758), “De la famille considérée comme l’élément des Sociétés” (Desenne 1797), “Qu’est-ce que la Nation et qu’est-ce que la France” (1789), etc. Son portrait en frontispice, aurait été gravé par J. Levasseur, d’après Angelo di Cosino, dit le Bronzino (1503-1572 Florence). Le Discours sur Machiavel est du traducteur qui se livre ici à une éclatante réhabilitation de l’auteur du Prince, suivant en cela l’avis de Bacon : “Rendons graces à Machiavel et aux écrivains de ce genre : en feignant de donner des lecons aux rois, il en a donné aux peuples”. Bel exemplaire, imprimé sur vélin fort au filigrane de Buges, papeterie créée en 1788 au point de convergence des canaux de Briare, d’Orléans et du Loing, sur la commune de Châlette-sur-Loing ; pendant la Révolution, elle produisit les assignats et en 1804, elle fut la première papeterie à fabriquer les billets de la Banque de France ; elle fut fermée en 1825 et incendiée en 1891 et n’existe donc plus. Petite auréole en pied des derniers cahiers du tome 9, sans grand dommage, sinon bel exemplaire à toutes marges tel que paru et sur un beau papier qui “a de la main”.
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